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Quel est le message essentiel de Jésus ? (de Catholique.org)

Deux montagnes sont décrites dans l’Évangile comme étant les deux actes d’un drame : le mont des Béatitudes et celui du Calvaire. Celui qui monta sur la première montagne pour enseigner les Béatitudes, devait nécessairement monter sur la seconde pour aller jusqu’au bout de ce qu’il avait prêché.
On dit souvent que le Sermon sur la Montagne constitue l’essence du Christianisme, et c’est vrai : qu’un homme mette en pratique ces béatitudes dans sa vie et il attirera vite sur lui les foudres du monde ! Le Sermon sur la Montagne ne peut être séparé de la Crucifixion, pas plus que le jour ne peut être séparé de la nuit. Le jour où le Christ enseigna les Béatitudes, il signa sa condamnation à mort. Le bruit des clous et des marteaux continue de résonner depuis la colline où il a enseigné aux hommes le chemin du bonheur et de la perfection.
Tout homme veut être heureux, mais pour y parvenir, les voies qu’il nous indique ne sont pas celles du monde. Le monde est gouverné par un certain nombre de grands principes tels que : « Il faut être riche », « Profitons de la vie avant d’être vieux ! », « Vengeance ! », etc. Dans les Béatitudes, Jésus reprend chacun de ces principes et les contredit tous, l’un après l’autre. Par exemple, à ceux qui affirment : « On ne peut pas être heureux si on n’est pas riche. » il proclame : « Bienheureux les pauvres ! » ; A ceux qui crient vengeance, il répond : « Aimez vos ennemis ! » ; A ceux qui pensent que l’on peut tout faire avec la sexualité, il enseigne : « bienheureux les cœurs purs ! »
Jésus résume plus tard l’ensemble de son enseignement en deux préceptes, qui se valent l’un l’autre : « Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit » et « Aimer son prochain comme soi même » (Mt 22, 37-39).
Le commandement principal de Jésus est donc l’AMOUR. Tous les commandements de Dieu -ne pas voler, ne pas tuer, ne pas mentir, etc. - sont compris dans ce commandement que nous a donné Jésus. En cela, le christianisme est la doctrine la plus simple du monde : nous valons ce que vaut notre cœur.
Mais il faut cependant être attentif, car la parole « amour » cache souvent des pièges.
Un piège, par exemple, est de confondre le sentiment qu’on éprouve envers les autres pour de l’amour, quand en fait, il s’agit seulement d’un vague sentiment épidermique. L’amour véritable est un don de soi : il requiert sacrifice, abnégation et fidélité.
Un autre piège, c’est de croire que pour aimer notre prochain, nous devons satisfaire toutes ses demandes. Au contraire : quand la demande qui nous est faite est erronée, si nous aimons véritablement notre prochain, nous devons être capable de lui dire non.
Mais aimer son prochain comme soi-même est quelque chose de tellement difficile, que tous les grands saints ont justement observé qu’on ne peut y arriver que par amour pour Dieu. De même qu’il est vrai que celui qui n’aime pas son prochain ne peut pas dire qu’il aime Dieu, il est aussi vrai que celui qui n’aime pas Dieu ne peut pas aimer véritablement son prochain.
Jésus a expliqué avec relativement peu de paroles ce que veut dire « aimer ». Quelques heures avant sa passion, lors du dernier repas, il affirme une dernière fois son commandement... mais ajoute une nuance riche de sens « Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé » (Jn 13, 34). Comme je vous ai aimé... c’est-à-dire, jusqu’au point de mourir sur la croix pour nous.
C’est cela l’extraordinaire mesure de l’amour chrétien.

Sainte Soeur Marie Faustine Kowalska (1905-1938)

Biographie

Hélène Kowalska est née en 1905 dans le village de Głogowiec en Pologne, la troisième des dix enfants d'une famille d'agriculteurs pauvres.
Elle sent un appel à la vie religieuse dès l'âge de 7 ans. À quinze ans, après seulement trois ans d'école, elle commence à travailler pour aider sa famille. À cette époque, elle sent la vocation et est persuadée que Dieu lui-même l'appelle à devenir religieuse. A cette époque, elle eu une première apparition de Jésus, sous la forme du Christ souffrant. Hélène part pour Varsovie et tente d'être admise dans plusieurs couvents de la capitale, pour être à chaque fois refusée. Finalement, elle est admise au couvent de la congrégation des sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à l'âge de 20 ans, le 1er août 1925, sous le nom de sœur Marie Faustine. Elle y prononçe ses vœux le 30 avril 1926, et prend le nom de sœur Marie Faustine du Saint-Sacrement.

Roi de la Miséricorde divine

Sœur Marie Faustine raconte qu'elle a vu dans le Purgatoire, Jésus et Marie à plusieurs reprises et qu'elle leur a parlé. Par la suite, la future sainte Faustine écrit dans son journal que Jésus lui a révélé ce qu'elle devait faire : propager la dévotion envers la Miséricorde de Dieu.
À Plock le 22 février 1931, Jésus lui est apparu, portant un vêtement blanc, comme le « Roi de la Miséricorde divine » :
Sa main droite se levant en signe de bénédiction et l'autre touchant le vêtement sur la poitrine. Dessous ses vêtements sortent deux grands rayons, l'un rouge, l'autre blanc. Se conformant aux ordres qu'elle dit avoir reçus du Christ, Faustine fait peindre une représentation de cette vision. Avec l'aide du Père Michel Sopocko son confesseur, elle entreprend la mission confiée par Jésus lors de ses apparitions. Elle distribue à Cracovie et à Wilno des images devant lesquelles les gens commencent à prier. Elle écrit ensuite un journal intime, malgré son peu d'instruction. Son journal devait être publié sous le titre Miséricorde divine dans mon âme : le journal de sainte Faustina. Elle tente vainement de trouver une « Congrégation qui proclamât la Miséricorde de Dieu envers le monde et l'obtînt pour le monde par ses prières », mais ne reçut jamais de son couvent la permission de le quitter.
Jésus demanda que l'on vénère l'heure de sa mort sur la Croix, soit 15 h. D'après le Petit Journal, Jésus lui a dit "A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement, pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion… C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier… en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me prie, par ma passion...". C'est l'Heure de la Miséricorde.
En 1936, Faustine tomba gravement malade, sans doute de la tuberculose, et fut transférée à l'hôpital de Pradnik. Elle passa beaucoup de temps en prière, récitant le chapelet de la Miséricorde divine, et priant pour la conversion des pécheurs. Elle passa les deux dernières années de sa vie à rédiger son journal. En juin 1938, elle ne fut plus capable d'écrire, et il devint évident qu'elle n'avait plus longtemps à vivre. Elle mourut le 5 octobre à l'âge de 33 ans. Quand la supérieure fit nettoyer sa chambre, elle ouvrit le tiroir et trouva des peintures de la Miséricorde divine.
Soeur Faustine Kowalska visita l'Enfer introduit selon son témoignage par un ange .

Journal

Dans le Petit Journal qu'elle a laissé on peut lire les promesses qu'elle dit avoir reçues de Jésus, tout particulièrement pour ceux qui célébreraient le dimanche de la Miséricorde. D'autre part, Faustine indique que, au cours de révélations successives, Jésus a demandé à plusieurs reprises que l'on honore une image miraculeuse par le biais de la récitation d'une prière spéciale : "Je promets que l'âme qui honorera cette image ne sera pas perdue. " "Par cette image, j'accorderai beaucoup de grâces aux âmes... que chaque âme ait donc accès à elle..."
 


ROME, place Saint Pierre. 30 avril 2000
Le Pape Jean Paul II a canonisé soeur Faustine Kowalska.


Sources:   www.faustine-message.com ; Wikipedia